Formé au Conservatoire de Nantes, Anthony Breurec intègre en 2003 l’École Nationale Supérieure du CDN de Saint-Étienne, dont il sera artiste associé pour deux saisons.

 

Interprète, il travaille notamment sous la direction d’Antoine de la Roche (Les oies se gardent entre elles), Pauline Laidet (Fleisch, Héloïse ou la rage du réel), Nadia Xerri-L. (Couteau de nuit, Dans la nuit de Belfort), Arnaud Pirault (We can be heroes, The playground), Logan de Carvalho (Rakatakatak - c'est le bruit de nos coeurs, prix Incandescences 2023), Vladimir Steyaert (Débris, Rue de la révolution, Ma mère Médée, Prof. Turing). Il danse pour les chorégraphes Hélène Rocheteau (La nuit manquante), Jeanne Brouaye (Foghorn). Depuis 2020, il est interprète et funambule dans Une pelle d’Olivier Debelhoir.


Anthony aborde la mise en scène dès 2006 avec Victoria Station d’H. Pinter, puis l’écriture avec Winnie (2008) questionnant la figure féminine de la rockstar. Il crée en 2013 le collectif Alambic’ avec Norman Barreau-Gély et Mickaël Freslon. Sa recherche s’axe d’abord sur la relation fan-idole qu’il explore avec les créations d’Echo (2015), Le regard bleu de Kurt (2019), Last night Buffy saved my life (2019), avant d’ouvrir une recherche autour de l’anticipation et des enjeux des temps futurs, à travers la performance participative Les chansons de l’espace (2018), puis la création de SpaceSongs (2022). Dans le cadre de la résidence du collectif au Nouveau Studio Théâtre (2018-2021), il crée les Dates#, cycle de mise en lecture de textes contemporains. Son prochain projet s’intéressera à la justice et au déclassement, à travers l’évocation du procès de l’affaire France Télécom.